Au château, les mauvaises herbes vont avoir chaud
Aujourd’hui, il est reconnu que les désherbants chimiques sont néfastes pour l’environnement et leur utilisation excessive ou abusive ne peut avoir qu’un effet négatif sur la santé. La politique environnementale actuelle préconise donc de ne plus employer les produits phytosanitaires : « les systémiques ne sont pas systématiques ».
Mais, bien qu’il soit bon de conserver quelques « parcelles d’herbes folles » pour favoriser la biodiversité, il reste indispensable de maintenir les abords du village propre. Sans l’usage de désherbant, il fallait jusqu’à présent débroussailler et ainsi attendre que les végétaux aient déjà suffisamment poussé pour agir mécaniquement.
Pour remédier à ce problème, le désherbage se fera, dans la montée du château, de façon thermique, par brulage à haute température des jeunes plantules. Peu de villes aujourd’hui utilisent cette méthode pourtant efficace, mais pas toujours facile à mettre en œuvre. En effet, le matériel est lourd et en raison de la production d’une forte source de chaleur, cette technique est limitée aux allées, trottoirs, rebords de marches et murets.
Si cette expérience avant-gardiste s’avère concluante, elle pourra être envisagée dans d’autres secteurs de la commune.