Les comtes de Tourrette visitent leur histoire
Descendante en ligne directe des comtes de Tourrette, issue de la branche française des Chabot de Souville*, Anne de Pelet est revenue le temps des fêtes sur les terres de ses ancêtres. Accompagnée de son époux Hubert de Pelet et de tous les membres de sa famille (16 en tout) elle a pu faire découvrir à ses 3 enfants, à leurs conjoints, et à ses 8 petits-enfants le château de leurs aïeux.
Rien de mieux pour un cours d’histoire, de loger pendant une semaine dans les gîtes du « Relais de la chaise bleue » situés dans la montée du château. Ils ont ainsi pu arpenter les différentes salles du château devenu aujourd’hui le musée municipal des papillons et d’histoire naturelle. Bien que très transformé au cours des siècles, il reste néanmoins un des seuls châteaux du Comté de Nice encore debout avec son unique tour (il y en avait six à l’origine…) La bâtisse du diorama abritant actuellement les animaux naturalisés était à l’époque la chapelle du château et plusieurs seigneurs de Tourrette y étaient enterrés. Un moment émouvant pour cette comtesse du 21e siècle de savoir que du 12e au 16e siècle, ses aïeux étaient ici …
Après avoir découvert les autres musées et l’église Notre-Dame-de-l’Assomption, la famille a été reçue au grand complet dans la salle des mariages. Le maire, le docteur Alain Frère, accompagné de plusieurs conseillers municipaux a tenu à leur offrir la médaille d’or de la ville et les a chaleureusement remerciés de leur présence qui représente un très grand honneur pour la commune. Il a aussi rappelé avec émotion qu’il y a 25 ans c’était le Général de Chabot, père d’Anne de Pelet, qui était venu lui-même inaugurer l’acquisition du château par la municipalité. Clin d’œil de l’histoire la famille est revenue par hasard pour cet anniversaire… Alors rendez-vous en 2042 pour les 50 ans du château avec les petits enfants et leur descendance pour une nouvelle découverte des terres tourrettanes.
* La branche aînée des Chabaud de Tourrette s’est éteinte en 1684, avec la mort d’Honoré IV, comte de Tourrette, décédé sans héritier. C’est d’une branche cadette, celle d’Antoine de Chabaud, troisième fils de Jean III et de Louise de Berre que sont issus les Chabot de Souville. Installés en France aux alentours de 1552, le nom fut francisé avec un t pour terminaison.