Des spectacles féeriques et éducatifs pour les écoliers
Les écoliers du village ont été gâtés pour les fêtes de Noël. Outre les surprises concoctées par les associations de parents d’élèves, la Municipalité leur a offert des moments de pur plaisir avec des spectacles à la salle des fêtes.
Les élèves de CP et maternelle ont ri et voyagé dans le temps avec le spectacle « Fifi Bric à Brac ». Elle s’est fait jeter un sort par une méchante sorcière qui l’a enfermée dans le corps d’une femme de chambre du nom de Roseline. Son chariot à la main, elle cherche à trouver la formule magique qui lui permettra de se libérer. Mais que se passe-t-il ? En tentant différentes formules, Roseline est catapultée dans différentes époques de la danse du 20e siècle : le Rock’n Roll, Woodstock, le Disco…
Accès ludique à la culture théâtrale
Les élèves de primaires ont quant à eux eu l’occasion de voir le spectacle de la Compagnie BAL Arts Légers. Dans cette création intitulée « Azerty et les mots perdus », Azerty est auteure de théâtre et Zoélie, actrice. Lors de la répétition de leur nouvelle pièce, les mots viennent à manquer. Ils partent sans laisser d’adresse. Que se passe-t-il ? Zoélie a une petite idée… Dans ce monde omnivore, les mots veulent sauver leur peau et tant pis si les hommes se retrouvent muets. Les enfants ont finalement découvert comment Zoélie est arrivée à faire revenir les mots dans les livres comme dans les têtes… »
Une récente étude montrait qu’au XIXe siècle, un individu moyen possédait 20 000 mots de vocabulaire. Un chiffre tombé un siècle et demi plus tard aux alentours de 5 000… « Je me mis en tête, je m’emberlucoquai (comme le dit le Littré) d’user, après cette lecture, dans mes conversations quotidiennes d’un ou plusieurs mots du Littré pour les remettre en circulation, interpeller mes interlocuteurs, déclenchant sourires, surprise, curiosité, et souvent chez les enfants, l’adoption de ces mots rares comme s’ils étaient des chatons en quête de maîtres. Voici comment est née l’idée d’Azerty et les mots perdus, cette pièce où les mots comme chez Lamartine ont un sens et sinon une âme, une vie. Vivants donc comme les langues, et réclamant, comme tout ce qui vit, le respect » explique l’auteur de la pièce, Thierry Vincent.
Petits ou grands, les enfants ont apprécié cette plongée dans la culture théâtrale, si chère au maire de la ville, le Dr Alain Frère, soutenu par son équipe et particulièrement par Muriel Rol, son Adjointe déléguée aux Affaires scolaires quand il s’agit de la transmettre aux petits Tourrettans.