Tournoi de Judo Julien Camoin, 10 ans déjà
Julien Camoin, Tourrettan et membre de l’AOTL Judo est décédé accidentellement il y a 10 ans. C’était un jeune homme souriant, affable, serviable. Un bon copain, présent pour ses amis. Personne ne l’a oublié. D’autant plus que pour lui rendre hommage, les dirigeants du club de judo ont donné son nom au tournoi annuel organisé à Tourrette- Levens par l’association.
Dimanche 18 mars, la 10e édition du tournoi de judo « Julien Camoin » s’est déroulée dans un hall des sports plein à craquer. Y régnait une joyeuse agitation ! Des « baby » (5-6 ans) aux benjamins (11-12 ans) ils étaient en effet près de deux cents combattants à s’affronter sur les tatamis, issus de dix clubs du 06. Parents et proches furent nombreux à encourager les participants qui se sont surpassés tout au long des confrontations…
« Un sport noble »
Le Dr Alain Frère, Maire du village a également assisté à leurs exploits sportifs. « Nous avons le souvenir de Julien dans notre cœur » a-t-il confié « Le judo est un sport noble qui apprend le respect d’autrui. C’est une façon intelligente d’élever les enfants. La France est un des grands pays de judo mais l’important ce sont les enfants. Je remercie les professeurs et les bénévoles de cette belle et importante section judo . Vive le judo ! » Il a également excusé l’absence des parents de Julien Camoin qui n’ont pas pu se déplacer comme les autres années.
« Nous sommes très contents de cette journée. Entre la buvette et les tables d’arbitrage, nous étions une trentaine de bénévoles à s’investir pour la réussite de cette manifestation. Je tiens à remercier toute mon équipe ainsi que les clubs de Levens et de l’ASBTP de Nice qui ont mis des arbitres à notre disposition. Et bien sûr, la Municipalité ! » a déclaré Frédérique Obis, la Présidente du club depuis deux ans succédant à Patricia Asplanato, présente, elle aussi, pour donner un coup de main avec ses parents dimanche. Le club compte aujourd’hui 85 licenciés dont une vingtaine d’adultes pratiquant le jujitsu, sous la houlette de deux professeurs, Jérémy Costa et de Jean-Michel Deya.