Les anciens combattants de la guerre d’Indochine à l’honneur
Samedi 12 mars, une stèle en hommage aux anciens combattants en Indochine a été dévoilée au monument aux morts des anciens combattants d’Afrique du Nord. « Il s’agit de la volonté de l’association des anciens combattants », précise Bertrand Gasiglia, le maire. « Il était naturel que cette plaque se situe près du monument dédié aux morts des deux guerres mondiales et celui édifié en hommage aux combattants d’Afrique du Nord. Il y a dans ce lieu une certaine unité. C’est important de rappeler leur sacrifice, de le transmettre » C’est à l’issue de l’assemblée générale de l’association, à laquelle il a assisté avec le président de la fédération du 06, André Autiero que le dévoilement a eu lieu.
De roc et de métal
« Elle est bâtie dans le roc, car ces hommes étaient des rocs. Elle est simple, car ils ne se faisaient pas de nœuds au cerveau, mais ils accomplissaient leur mission et en métal, car ils étaient faits d’acier. Ils ont vécu l’enfer sur terre, à l’image de la bataille de la RC 4… Andre Carlès, vice-président de notre association, collectionneur et responsable du musée des métiers anciens et Luc Nativel, le premier adjoint l’ont réalisée ».
« Cette plaque tenait au cœur de Richard Gross Baricalla, ancien premier adjoint et combattant en Indochine, c’est bien qu’elle ait été réalisée » a déclaré André Howard, engagé dans la guerre d’Indochine et résident de Tourrette-Levens. « Malgré les épreuves, j’en garde un bon souvenir ».
Ne pas oublier
Il était présent aux côtés de Charles Rol, également engagé et Jean-René Gugliaris dont le papa a combattu en Indochine.
« Sous prétexte que l’armée est une armée de professionnels, le sacrifice des militaires passe inaperçu. En revanche, quand il s’agit de faire appel à nos enfants chéris, l’émotion est forte. Au Mali aujourd’hui, en Indochine hier, il y a des hommes qui se sont engagés pour la France, pour que nous puissions vivre tranquillement. Il ne faut pas oublier ce sacrifice, il ne faut pas oublier ces hommes qui étaient volontaires » appelle Frédéric Bellanger, le président de l’UNC.