Le concert du jour de l’an fait salle comble !
La municipalité tourrettane célèbre la nouvelle année en musique, à l’occasion d’un concert du Nouvel An donné à la salle des fêtes par le prestigieux Orchestre Philharmonique de Nice. Retour sur deux heures à la portée du sol qui nous ont transportés au ciel.
Pendant que les derniers instruments s’accordent au diapason, le public s’installe. Du monde partout et jusque sur la mezzanine. Les Tourrettans sont venus nombreux. Très nombreux. Il faut dire que sous la baguette de Frédéric Deloche, l’orchestre promet une envolée à ne pas manquer. Un moment de grâce pour commencer l’année. Comment ne pas se laisser tenter ? Le silence retombe. Le public retient son souffle, prêt à un grand voyage symphonique. C’est parti avec Josef Strauss Ohne Sorgen !
Un programme festif et original
Les premières notes résonnent et déjà la puissance de l’orchestre chavire les cœurs et les âmes. Frédéric Deloche enchaine sur du Johann Strauss, Rosen aus dem Süden, puis sur du Julius Fucik Florentiner Marsch, du Suppè, Glanglberger, Anderson, Lehar ou encore Lumbye. Lorsque soudain, un personnage un peu étrange aux lunettes « triple foyer » et une perruque mal ajustée entre en scène. L’homme s’installe au milieu de l’orchestre et sort de sa sacoche une machine à écrire avant de transformer l’objet en véritable instrument de musique pour the Typewriter, de Leroy Anderson. Un programme que les connaisseurs ont qualifié de festif et d’original à l’image de la première dame de la commune, Michèle Frère : « Il s’agissait d’un élégant mélange entre un concert traditionnel du jour de l’an et des partitions surprenantes que le public a pu découvrir dans une très bonne ambiance. » Car, ce jour-là (dimanche dernier), les heures étaient définitivement à la fête, entre un orchestre décontracté, généreux et complice et un public assurément conquis. « Nous nous sommes beaucoup amusés », ont entonné en chœur de très nombreuses personnes.