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Exposition Léa Cabanes
Du 4 au 5 décembre 2021
de 14h à 18h
Vernissage samedi 4 décembre à 11h
À propos de l’Exposition de Léa Cabanes Gambini.
Le tableau choisi pour l’affiche de l’exposition de Léa Cabanes reflète et condense son lien à l’imaginaire : paysage coloré mais dans des tons discrets, aquarellés, laissant respirer la toile. Elle invite notre regard à se porter dans un ailleurs, tout près de nous, dans notre for intérieur, quitte pour se faire, à voyager dans ces paysages de l’Extrême-Orient où s’entrelacent, au détour d’un arbre, une vision anthropomorphique du rapport qu’entretient l’homme avec la nature, le végétal, le minéral. Un univers traité avec délicatesse, mais énigmatique et inquiétant. Car Léa Cabanes ne veut pas seulement « faire du beau », mais aller au niveau des processus inconscients qui habitent l’acte de création dans le pictural, tout près des secrets de l’être et de son lien à l’archaïque.
C’est dans ce sens que l’on peut admirer ses groupements humains apparemment immobiles, sujets ensemble mais séparés, mettant en tension les regards, se côtoyant, cherchant l’impossible : connaître leur vérité, quitte à accepter des compromis pour éviter l’effondrement et accueillir l’autre.
Car la pulsion de voir domine l’ensemble des personnages dans leurs relations intimes jusqu’à en perdre la vue, dans ce visage aux yeux clos comme atteint de cécité pour se détourner, semble-t-il, de l’irreprésentable, de l’impensable du désir, de l’énigme de notre venue au monde, du sexuel de cette « scène originaire » et de la condition humaine. « Ai-je le droit de voir cela » et « En ai-je trop vu », crie- t- il, peut-être !
Mais l’artiste nous offre, outre ses œuvres à l’huile, d’autres perspectives dans ses dessins où elle mêle, conjointement, différentes formes graphiques et écritures. Quelques peintres nous l’ont déjà proposé et non des moindres : depuis Fra Angelico jusqu’aux cubistes, comme pour nous dire le besoin de récitatif qui accompagne souvent la compréhension de l’œuvre. Mais aussi « ce besoin de récit » que souligne Hannah Arendt et, qui tend à restituer l’ouverture à une dimension anthropologique de l’Histoire, que l’on peut considérer aussi qu’une œuvre d’art, privée de son contexte – l’historicité et les propos du peintre – devient muette, mais, en retour, nous laisse la place pour imaginer et halluciner.
N’est-ce pas le cas de Léa Cabanes que je félicite chaleureusement ? Jean Nadal,
Le 5 novembre 2021.
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